Le concept de revenu universel, souvent perçu comme une solution à l’automatisation croissante et à la disparition des emplois traditionnels, suscite des débats passionnés. Dans un avenir où une partie de la population pourrait être exclue du monde du travail, le revenu universel pourrait devenir une réalité incontournable. Cependant, cette perspective soulève des questions profondes sur la dignité humaine, la productivité et la place de l’individu dans la société.
L’illusion de la liberté par la consommation
Le revenu universel, en garantissant un minimum vital à chaque individu, pourrait paradoxalement enfermer une partie de la population dans un rôle de consommateur passif. Privés de la possibilité de contribuer activement à la société par le travail, ces individus pourraient être réduits à une existence centrée sur la consommation et les loisirs. Cette situation pourrait être perçue par les élites comme une forme moderne d’esclavage, où les masses, dépendantes de l’État pour leur subsistance, seraient manipulées et contrôlées.
L’échec des opportunités
Ce scénario dystopique repose sur l’idée que ces individus auraient manqué les grandes opportunités de leur époque : l’investissement dans les nouvelles technologies, la participation à la révolution des BRICS, et l’adaptation aux transformations économiques mondiales. En ratant ces virages cruciaux, ils se retrouveraient dépendants d’un revenu universel, semblable à la manne et aux cailles de la Bible, mais cette fois-ci, dispensé non par une divinité bienveillante, mais par un État omniprésent et paternaliste.
La perception des élites
Pour les élites, ces individus pourraient être perçus comme du bétail, des êtres improductifs et dépendants, incapables de saisir les opportunités offertes par le progrès. Cette vision déshumanisante pourrait renforcer les inégalités sociales et économiques, créant une fracture profonde entre une minorité active et innovante et une majorité passive et assistée.
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